spirituel

Persuadée d’être pendant de longues années dans mon élément, j’ai évolué dans des métiers autour de la Finance. Or, même si je produisais un travail de qualité, qui était reconnu, la Vie ne m’a pas encouragé à rester dans cette Voie. Plus j’insistais et plus les blocages, frictions dans le travail, se faisaient ressentir. Avec du recul, je reconnais que cette période était ma propre résistance au changement. Tout ce qui est inconnu fait peur. Mais l’argument majeur que j’avais, était que rien n’était prouvé dans le domaine de l’ésotérisme. J’ai toujours été très intuitive, anticipant les aléas dans le travail comme si je les sentais venir. Il m’était aussi arrivée d’avoir certains rêves prémonitoires comme le sujet du BAC qui allait tomber en Histoire. Et je ne parlerais pas de toute l’inspiration créative qui me venait. Cela s’arrêtait là. Toujours est-il que j’étais sceptique dans tous les sujets qui touchaient de près ou de loin à cette partie invisible de notre monde, la présence des défunts, des courants d’énergie, les vies antérieures, etc. Il a donc fallu de nombreux événements pour prouver à la cartésienne que je suis que je me trompais. Comment cela est venu à moi ? Par un bel effet boomerang ! J’ai voulu justement prouver aux praticiens l’absurdité de leurs pratiques.

Cela a commencé par un soin holistique avec un thérapeute dont le frère me vantait les mérites. J’ai donc fait l’expérience. Le fait est que j’ai ressenti qu’il se passait quelque chose dans mon corps. Il existait donc bien un magnétisme que certaines personnes arrivaient à utiliser. Jusque là, rien d’extraordinaire.

Puis, il y a eu cette expérience plus que troublante d’une constellation familiale en 2017. Là encore, je venais avec la ferme conviction que j’allais démontrer la supercherie de la séance. Une fois de plus, j’ai été prise dans mon propre piège. Non seulement j’ai été choisi par des participants pour représenter un des membres de leur famille et donc me positionner debout dans la yourte, mais j’ai surtout éprouvé physiquement et émotionnellement. Tirée vers l’arrière par moment, une montée soudaine de température, du frais presque glacial qui me remontraient les jambes, certaines douleurs au corps, l’incapacité de parler avec une gorge toute nouée et puis la réponse que j’ai donné quand on m’a demandé à quels âges ces blessures était apparues pour une constellante. Sans hésitation deux chiffres m’étaient venus en tête. Ils s’avéraient en cohérence avec sa vie.

Quant à la question de la réincarnation, c’est une hypnose qui m’a fait revivre un passage d’une vie antérieure. Le soin holistique avait mis en lumière une blessure qui remontait au moment de ma naissance. Non seulement, j’ai vu l’environnement dans lequel je me trouvais, les habits que je portais à l’époque du Moyen Age (j’ignorais tout de la mode vestimentaire de ce siècle là), les mains que j’avais (celles d’un homme) mais surtout, ce sont les émotions qui m’ont submergées qui m’ont permis de savoir. C’était une douleur poignante, comme je n’en ai jamais éprouvée jusque là. Un torrent de larmes. Je venais d’obtenir une nouvelle preuve.

Ainsi, la Vie m’a apporté petit à petit et de plus en plus fréquemment les preuves dont j’avais besoin pour comprendre que notre monde n’est pas seulement constitué d’éléments que l’on voit, touchons, sentons, écoutons ou goûtons au premier degré. Il est aussi constitué d’une partie «transparente», plus subtile, à laquelle nous avons tous accès quand nous sommes prêts et que nos sens se développent. Dans mon cas, ce sont les sens du toucher et de la vue qui se sont ouverts en premier. Ces capacités extrasensorielles se sont développées grâce à une pratique quotidienne de la méditation (une heure minimum). C’était au début de l’année 2020, après déboires sur déboires professionnels, de lourdes préoccupations personnelles et l’arrivée du Covid, j’ai choisi la méditation pour remédier à mon problème d’anxiété généralisée qui commençait à sérieusement s’intensifier. Mon travail énergétique et vibratoire avaient démarré.

Le toucher ne concerne pas que les mains mais toute la surface de notre corps. Nous sentons ce qui touche notre peau. Dans mon ressenti, nous sommes constitués de plusieurs « enveloppes » allant du corps physique à des corps plus éthérés (aura). Ainsi le sens du toucher ne se limite plus au corps physique mais peut aller jusqu’aux différents corps. Au décès de mon père, je sentais sa présence une énergie douce et apaisante, enjouée. Il était Amour et Lumière. Il n’y avait aucune émotion négative malgré les tensions que nous avions pu avoir. Quand il était là, j’avais une forte sensation de frais, sur une joue, sur un bras, sur une jambe. Il cherchait à communiquer avec moi. L’envie me prenait alors d’allumer la radio (je ne l’écoute jamais) et des phrases me faisaient « vibrer », celles que j’aurais aimé entendre de son vivant. Une fois, il m’a également inspiré un texte que j’ai écrit en un quart d’heure.

Quant au sens de la vue il s’est d’abord développé par mon activité artistique et le travail des couleurs notamment. Puis ce sont des visions qui se sont invitées au cours de mes méditations. J’étais dans un profond état méditatif quand un corbeau m’est apparu lentement pour la première fois. Lors de mes premiers « voyages » au son du tambour j’ai eu une quantité considérable de visions, dans des lieux que je n’avais jamais visités.

Sur mon chemin, j’ai reçu de nombreux enseignements. Pour celui de l’Astrologie, j’étais plus que sceptique et freinais des quatre fers à me lancer dans son apprentissage. Je n’adhérais tout simplement pas à l’Astrologie que l’on connaît aujourd’hui, basée sur des calculs qui datent de Ptolémée. Née le 24 octobre je croyais que j’étais Scorpion. Or, j’ai découvert qu’au moment de ma naissance le Soleil n’était pas dans cette constellation là mais dans celle de la Vierge. Grâce à des applications de pointe et gratuites comme Stellarium (utilisée par les astronomes) certains principes se sont ainsi éclaircis. Qui nierait aujourd’hui l’effet de la Lune sur l’environnement ? Pourquoi nous limiterions-nous aux seuls effets de la Lune ? Ainsi, je pense que nous venons au monde imprégné d’un certain « cocktail énergétique » qui nous caractérise toute notre vie durant. De même, la valse des énergies qui se joue dans le Ciel influence les événements dans nos vies.

Personnellement, je ne crois pas en Satan, ni aux démons, ni aux nuisances des défunts mais je « sens » les capacités énergétiques de chacun. Les émotions et les pensées sont des énergies qui se communiquent consciemment ou inconsciemment. Nous interagissons énergétiquement les uns avec les autres. Pour en revenir à Satan, j’évoquerais Saturne de même racine. Ainsi l’énergie de cette planète est très perturbante. Elle fait ressortir les conflits que nous avons avec notre entourage, nos dysfonctionnements émotionnels et psychiques. Or, le Soleil est dans l’alignement de cette planète une fois par an et la Lune une fois par mois ! Rien de sorcier 🙂

Aujourd’hui, je suis intimement convaincue qu’il existe un autre état d’être au monde. Nous avons une sensibilité qui demande à grandir et qui peut nous faire vivre en Paix et en Harmonie. Nous sommes tous dotés de capacités extrasensorielles et porteurs d’outils de guérison qui nous sont spécifiques. Êtes-vous prêts pour ce Grand Voyage vers vous-même ?

Plusieurs méthodes favorisent le dialogue avec vous-même et vous permettent d’accéder à des états dits « états modifiés de conscience ». Cela peut se faire par le voyage chamanique, la méditation, la sophrologie, le processus créatif ou toutes autres techniques permettant un certain lâcher-prise sur les pensées.

Se soigner, c’est commencer par prendre conscience des douleurs que notre corps exprime (des plus insignifiantes aux plus sévères), des émotions négatives qui nous envahissent, des schémas qui nous font souffrir et que nous répétons, mais aussi de toutes les pensées parasites qui nous submergent. Bien sûr, il faut vouloir en sortir ! A partir de là, le travail peut commencer, décomposer chaque problème jusqu’à en trouver son origine. Comprendre pourquoi cette épreuve a lieu dans notre vie mais aussi quelle est notre propre responsabilité dans ce qui arrive. Enfin, tout un travail de pardon sera nécessaire pour libérer toutes ces énergies : se pardonner, pardonner à l’autre et demander pardon.

Le premier réflexe que nous avons quand cela ne va pas est de blâmer autrui, chercher un coupable. Pourquoi le fautif ne serait-il pas en nous-même ? Nous recevons parfois des mots violents, des émotions indésirables. Est-il envisageable que nous les portions en nous-même ? Je pense que la mise en relief des blessures agit par principe de résonance. Pour moi, nous sommes comme des aimants et pour mieux nous faire comprendre la situation que nous vivons à l’intérieure de nous, c’est la personne que nous allons côtoyer qui va nous la faire vivre. Bien sur quand vous vivez des situations particulièrement sévères et ce, à répétition, c’est assez difficile de se remettre en question surtout quand vous n’avez rien fait « consciemment » pour créer cette situation-là. La difficulté sera alors de chercher l’origine du dysfonctionnement énergétique (blessure profonde du cœur, mémoire karmique, etc).

La vie vous amènera toujours et inlassablement les événements pour vous permettre de guérir car tel est notre désir; Arriver à des états de plus en plus conscients et transmuter les énergies qui doivent l’être.

Se connaître, c’est connaître :

1. Les énergies qui nous composent et nous influencent,
2. Son chemin de vie dans cette incarnation,
3. Les traumas non résolus dans cette vie,
4. Les blessures des lignées que nous portons,
5. Notre bagage karmique,
6. Et toutes les fausses programmations qui biaisent nos pensées, paroles et actions.

Les soins que nous apportons à nos chakras sont prodigués de tant de manières ; par les expériences de vie qui viennent à nous, par la discussion, par le chant, la danse, la création, le contact avec la nature, les animaux, les mouvements du corps, l’écriture, la lecture, les rêves, etc.

Chacun a ses « outils de guérison » et sa façon de faire. Le tout est de les découvrir. J’ai l’intime conviction que nous avons 13 chakras et 13 techniques différentes pour nous soigner nous-même et ces 13 « techniques » cherchent à se faire connaître tout au long de notre vie.

L’ENERGIE

A mon sens, nous traversons différentes « périodes énergétiques » qui suivent le rythme de la rotation de la la Terre sur elle-même, de sa rotation autour du Soleil mais aussi de la rotation de la Lune. Ces trois mouvements entrent dans le champ énergétique d’autres soleils ou planètes lesquels agissent sur nos différents plans, corps subtils.Vous arrive-t-il de vivre plus ou moins le même scénario chaque année à la même période ? Le hasard ? Je ne le pense pas.

Pour moi, le processus d’éveil est au contraire très ordonné.

Nous sommes traversés par un grand nombre d’énergies qui se polarisent positivement ou négativement à notre contact. Ces énergies et la nôtre circulent dans les différents plans de notre aura. Mais les blessures que nous portons altèrent leur circulation, créant des fuites d’énergie, des « bouchons » ou des flux à contre courant. Non soignées, elles peuvent peu à peu se densifier dans notre corps physique.

Je conçois l’ « illumination » comme l’ouverture de la totalité de notre canal énergétique. Cela sous-entend de nettoyer, d’harmoniser tous nos plans jusqu’à apurement (éthérique, émotionnel, mental et spirituel), d’ouvrir et de restructurer nos 13 chakras.

LA VIBRATION

Plus nous nous soignons et plus nous augmentons nos taux vibratoires. L’augmentation de ces taux vibratoires s’accompagne d’une plus grande sensibilité au monde c’est à dire du développement de nos cinq sens. Chacun de nos sens nous apporte de la guérison.

L’INTEGRATION

A chaque guérison nous libérons une concentration d’énergie de notre aura. L’énergie circule mieux. Il faut alors s’ajuster à ce nouveau niveau vibratoire et énergétique. C’est là que cela se complique car nous allons être de plus en plus sensible tant dans les émotions et pensées que nous recevons que dans celles que nous émettons. C’est ce qu’on appelle la période d’intégration et les temps d’intégration sont propres à chacun.