Prophétie

Scivias – Livre 3 – Vision 2 1024 481 sange

Scivias – Livre 3 – Vision 2

1

La vision

Ensuite je vis, à l’intérieur de la circonférence du cercle qui émanait de celui qui siégeait sur le trône, une sorte de grande montagne unie à la racine de cet immense pierre sur laquelle, en même temps que sa nuée, avait été placé le trône de celui qui siégeait, si bien que cette même pierre semblait se dresser en hauteur et cette même montagne s’étendre en largeur .
Et, sur cette montagne, se dressait une sorte d’édifice quadrangulaire, fait à la ressemblance d’une ville quadrangulaire, et placé légèrement en oblique ; et l’un de ses angles était dirigé vers l’Orient ,1 autre vers l’Occident, un vers le septentrion et un autre vers le midi. Ce même édifice avait, sur son pourtour, un mur formé de deux éléments : l’un était une sorte de lumière éclatante, semblable à la lumière du jour, et l’autre il ne sorte d’entassement de pierres, se réunissant dans l’angle oriental et dans l’angle septentrional, de sorte que la partie lumineuse du mur s’étendait de l’angle oriental à l’angle septentrional, d’un seul tenant et sans aucune interruption; et l’autre partie, faite de pierres, partait de l’angle septentrional vers l’angle occidental puis vers l’angle méridional, et s’achevait à l’angle oriental, avec deux interruptions entre l’angle occidental et l’angle méridional.
La longueur de cet édifice était de 100 coudées, sa largeur de 50 coudées et sa hauteur de 5 coudées, et les deux murs de chacun des côtés étaient de la même longueur, tandis que celui de la face et celui du fond était de la même largeur. Et ces quatre murs, tout autour de l’édifice, étaient de la même hauteur, à l’exception des tours de défense qui, parfois, s’élevaient plus haut que le faîte des murs.
La distance entre l’édifice lui-même et le rayonnement du cercle susdit qui s’étendait jusqu’à la profondeur de l’abîme était, à l’aplomb de l’angle oriental, d’une palme; ailleurs, c’est à dire dans les parties septentrionale, occidentale et méridionale, la distance entre l’édifice et ce rayonnement était telle que je ne pouvais en aucune façon l’évaluer.

2

Ma lecture de cette vision à la lumière des explications données par Hildegarde dans ledit manuscrit


La vision d’Hildegarde peut se lire de la sorte :

L’édifice représente la Jérusalem céleste, c’est à dire l’élévation des âmes au même niveau de compréhension du monde. Les 4 côtés représentent les 4 temps de cette édification. Ces 4 temps peuvent se concevoir à l’échelle d’une année comme à celle de millénaires.
A l’échelle d’une année, j’en ai déduit que le premier temps (orient) est celui du Soleil levant et par conséquent intervient vers l’équinoxe du printemps. Cette approche m’a été donnée grâce au dessin de Giordano Bruno et correspond à ma vision astrologique des cycles.
A l’échelle de millénaires, la civilisation dans laquelle nous nous trouvons a démarré à la naissance d’Adam. Avant cela, d’autres civilisations ont existé et se sont éteintes ce, afin d’établir à chaque fois un nouveau plan de conscience. A chacun de ces 4 grands temps historiques est associé une « chute » et simultanément une prise de conscience (guérison). Toutefois, l’homme a perdu de sa Foi c’est à dire son écoute et son obéissance en Dieu. Pour moi, Dieu est la Création. D’autres, la nomme « La Source ». Nous sommes tous reliés à elle par notre niveau de conscience le plus élevé (avec lequel il est si difficile de dialoguer quand notre canal énergétique est obstrué), le « Soi ». Ne pas écouter et obéir à Dieu (la part divine en nous qui sait mieux que quiconque ce qui nous convient) revient à dire ne pas s’écouter et se désobéir. Par la défiance, nous nous enlisons dans la souffrance. A contrario, par la confiance (placer sa Foi dans les instructions que l’on reçoit personnellement) nous nous apportons des libérations dans le présent et l’avenir.

3

Explications données par Hildegarde dans ledit manuscrit avec mes commentaires


1. La foi, qui avait été occultée, chez les anciens, sous une forme mystérieuse, s’est manifesté dans la lumière quand le fils de Dieu s’est incarné
La Foi que connaissait l’humanité jadis a été voilée mais se révèle dans la réincarnation du fils du Dieu.

2. La foi est liée à la crainte de Dieu, et la crainte de Dieu à la foi

3. Les fidèles, dans les 4 parties du monde, édifient de bonnes œuvres sur la foi
La Foi des uns se propage aux autres, édifiant en cela la nouvelle conscience collective.

4. Les 4 pierres de taille
L’Histoire de la civilisation actuelle (d’autres civilisations ont précédé) comporte 4 grandes périodes :
– celle d’Adam,
– celle de Noé (cf. Atlantes – engloutissement par les eaux qui selon moi a eu lieu dans la région des Pyrénées) avec la « science spéculative du choix » dans les actions possibles (il y a ceux qui sont restés et ceux qui sont partis lors de l’engloutissement) et la « justice » qu’elle entraîne (de vie en vie),
– celle d’Abraham (pour moi, arrivée de la première religion monothéiste environ -2000 av JC) et de Moïse,
– celle de la Trinité.

5. Il faut que l’homme s’avance humblement et fuit avec prudence les pièges du diable

6. Ce que signifie les 4 angles de l’édifice
L’angle oriental représente la justice.
L’angle occidental représente le salut des hommes
L’angle septentrional représente la grâce promise
L’angle méridional représente le fruit accompli.

7. Encore, en d’autres termes, sur ces mêmes angles
L’angle méridional marque une fin (Adam rétabli) comme un début (chute d’Adam).
L’angle oriental est associé à Noé et l’apparition de la « science spéculative du choix ».
L’angle septentrional est associé à Abraham (la circoncision) et Moïse (la Loi).
L’angle occidental est associé au baptême du Sauveur qui édifie la Jérusalem céleste.

8. Dieu donne aux hommes protection et défense pour bien agir ; ceux-ci doivent être prudents parce qu’ils sont une chair de cendres
Le mur est formé de deux éléments qui représente la « science spéculative du choix » (les bonnes œuvres accomplies apporte une « protection unique ») et d’autre part l’homme est mortel.

9. La science spéculative
Science qui consiste en l’observation de Soi et des autres pour la connaissance du bien et du mal, discerner les actions qui sont contraire à sa nature et quelles sont celles qui l’élève.

10. Parole de Paul

11. Parole de Salomon
Les éléments eau et feu sont en désaccord.

12. Le choix entre 2 choses
Choix entre le bien et le mal par la science de sa raison allant ainsi vers le haut ou vers le bas. Le choix commence dans les pensées.

13. Des institutions justes sont apparues en Abraham et Moïse
L’entassement de pierres représente les fondements « justes » qui ont été établis dans la pensée.

14. La science spéculative a commencé à apparaître en Noé, alors que l’injustice continuait à régner, jusqu’à Abraham et Moïse, sans interruption
La science du discernement est apparue avec Noé. « Mais bien que l’avertissement de Dieu se soit manifesté en Noé, cependant l’entêtement et le goût du mal, dans sa descendance, se sont avancés vers l’aquilon, en exultant, si bien que l’iniquité du schisme contre Dieu n’a pas été écrasée jusqu’à Abraham. »

15. Parole de Paul sur ce sujet
Le culte de moïse a forgé une « arme juste ».

16. L’action juste a été révélée en Abraham et moïse ; la justice pénétrante, dans l’incarnation du fils de dieu ; l’action brûlante, par le baptême, qui dure, grâce à l’église, jusqu’à la fin du monde.
Pour information, ce chapitre est le premier à faire allusion au couple annoncé dans les écritures:
« Jusqu’à l’angle occidental ou s’est dressée la justice visible dans l’incarnation du fils de Dieu, avant de s’étendre jusqu’à l’angle méridional où s’est mise à briller l’œuvre ardente qui devait restaurer Adam et le sauver par le baptême et par tout le reste de la justice de l’épouse choisie et nouvelle de ce même fils de Dieu prolongée encore bien au-delà et venant à son terme dans le premier angle, celui de l’Orient revenant ainsi au père suprême ».

17. Parole de David sur ce même sujet

18. Les membres du Christ sont encore imparfaits dans ces élus, et l’église n’a pas encore la perfection future qu’elle est appelée à avoir
Les deux ruptures entre l’angle occidental et méridional représentent d’une part l’imperfection des élus (disciples du fils réincarné) et d’autre part l’imperfection de l’église.

19. Comment le nombre de la dizaine, diminué par Adam, a réapparu, dizaine, dans le fils de Dieu, et la dizaine, millénaire
Les œuvres accomplies par l’âme et le corps pour Dieu multiplie par cent l’effet présent, par mille la récompense future.

20. Parole de l’évangile sur ce même sujet

21. Les péchés des hommes sont détruits par les 5 blessures du Christ

22. L’homme, par ses cinq sens inspiré par l’Esprit-Saint, discerne le bien et le mal

23. L’homme travaille avec son âme et son corps pour éviter le mal et faire le bien, dans le bonheur comme dans l’adversité

24. L’esprit humain doit avoir sagesse et discrétion pour connaître Dieu
Les deux murs qui sont de même largeur représentent la sagesse et le discernement.

25. De l’homme, fait de 4 éléments, doit honorer la foi catholique avec une fidèle dévotion
Les 4 murs sont de la même hauteur représentent la constance à avoir dans la dévotion.

26. L’infidèle doit s’élever de vertu en vertu
Les tours de défense représentent les vertus qui permettent de s’élever.

27. Le fils de Dieu a été envoyé dans le monde au moment fixé d’avance par le père afin d’accomplir la volonté du père pour la rédemption de l’homme
La distance entre le rayonnement du cercle et l’édifice est d’une main. La main représente par tous ces éléments (phalanges, etc) toutes les œuvres réalisées au nom du Père.

28. Nul, parmi les hommes, ne peut, dans l’action de la créature, discerner l’orgueil du mal ou sa limite, le commencement ou la fin de la justice d’en haut et la juste répartition de la volonté divine

Scivias – Livre 3 – Vision 1 1024 481 sange

Scivias – Livre 3 – Vision 1


La première vision de la troisième partie du manuscrit est particulière dans le sens où Hildegarde y écrit qu’elle devrait être juste mais qu’elle ne le sera pas. Après avoir décrit sa vision, elle ajoute « Et c’est pourquoi je suis assise, tremblant de crainte, comme une plume; ne me retire pas de la terre des vivants comme un étranger, car je me donne du mal et je transpire sous l’effet de cette vision; et, à cause de la bassesse du sens borné qui est le mien, à cause de la chair, je me mets souvent à une place très basse et très vile, si bien que je ne suis pas digne d’être appelée un être humain, puisque je suis dans une grande crainte, sans oser dire tes mystères ». Que manquerait-il aux 404 pages de ce manuscrit qu’elle n’ait écrit si ce n’est la déclaration à mon avis que cette prophétie la concerne directement ainsi que tout ce que cela sous-entend ?

Illustration du manuscrit

1

La vision

J’ai regardé vers l’orient, et voici que là j’ai aperçu une sorte de pierre d’un seul bloc, d’une largeur et d’une hauteur immenses, ayant la couleur du fer, et, au-dessus d’elle, un nuage brillant, et, placé sur lui, un trône royal de forme ronde, sur lequel siégeait un vivant, lumineux, d’une gloire admirable, et de tel éclat qu’en aucune façon je ne pouvais le regarder avec attention; il avait, pour ainsi dire, sur sa poitrine, du limon noir et boueux, sur une largeur à peu près égale à celle de la poitrine d’un homme, et entourée de pierres précieuses et de perles.
Et, de ce personnage lumineux qui siégeait sur le trône, émanait un grand cercle de couleur or, comme l’aurore, dont je n’ai absolument pas pu appréhender la grandeur, tournant de l’orient au septentrion, puis vers l’occident et le midi, retournant vers l’orient auprès du personnage lumineux, et n’ayant aucune limite. Et ce même cercle était si élevé au-dessus de la terre que mon esprit ne pouvait l’appréhender; il faisait jaillir de lui-même un éclat tout à fait sidérant, couleur de pierre, d’acier et de feu, étendant sa grandeur de tous côtés, aussi bien en haut, dans l’élévation du ciel, qu’en bas dans la profondeur de l’abîme, si bien que je ne pouvais voir son extrémité.
J’ai alors vu sortir du plus profond de celui qui siégeait sur le trône une grande étoile d’une splendeur et d’un éclat magnifiques, et avec elle une multitude d’étoiles scintillantes qui, avec cette étoile, confluait vers le midi et regardaient celui qui était assis sur le trône, comme si c’était un étranger, et , se détournant, ouvraient leurs yeux sur l’aquilon plutôt qu’elles ne cherchaient à le regarder. Mais à peine avait elle détourné le regard qu’elles furent tout éteintes, ramenez ainsi à la noirceur du charbon .
Et voici qu’un vent tourbillonnant en sortie qui du midi, les projeta bien vite loin de celui qui siégeait sur le trône, vers l’aquilon, et les précipita dans l’abîme, si bien que je ne pouvais plus en apercevoir aucune. Et je vis brusquement que le grand éclat qui leur avait qui leur était arraché revenait, à mesure qu’elles s’éteignaient, auprès de celui qui siégeait sur le trône.

2

Ma lecture de cette vision à la lumière des explications données par Hildegarde dans ledit manuscrit


La vision d’Hildegarde peut se lire de la sorte :

Le vivant assis sur le trône est un être humain ascensionné (dans la Foi) dont le rayonnement est d’inspiration divine. Un lien de cœur s’est construit entre lui et les hommes dont l’âme est noircie, mais aussi entre lui et tous les martyrs et les saints qui ont eu Foi en lui. Le cercle symbolise le temps découpé en 4 fractions, lesquelles peuvent se concevoir à l’échelle d’une année comme à celle de millénaires.
A l’échelle d’une année, j’en ai déduit que le premier temps (oriens) est celui du Soleil levant et par conséquent intervient vers l’équinoxe du printemps. Cette approche m’a été donnée grâce à un dessin de Giordano Bruno et correspond à ma vision astrologique des cycles :
– Oriens : Poisson, bélier et taureau.
– Septentrion : gémeaux, cancer et lion.
– Occidens : vierge, balance et scorpion.
– Meridies : sagittaire, capricorne, et verseau.
Par conséquent, vers le « meridies » signifierait de décembre à février à l’échelle d’une année ou encore dans la période où nous nous trouvons à l’échelle de millénaires.

En se détournant du Fils de Dieu par orgueil, Lucifer a/va chuté et a/va entraîné dans sa chute celles et ceux qui l’ont suivi/le suivent comme chef. Ces derniers ont alors subi/vont subir une nuit noire de l’âme car telle est la justice de Dieu. Pour moi, Dieu est la Création, «  La Source ». Nous sommes tous reliés à elle par notre niveau de conscience le plus élevé (avec lequel il est si difficile de dialoguer quand notre canal énergétique est obstrué), le « Soi ».

La lumière reprise par Dieu de Lucifer et de ses serviteurs sera transmise à un vivant qui n’est pas encore né.

3

Explications données par Hildegarde dans ledit manuscrit avec mes commentaires


1. Les cœurs des fidèles doivent redouter et vénérer la grandeur, la largeur, la profondeur du culte de Dieu.
La pierre représente la peur de Dieu.
Du fait qu’il soit infini, nous ne pouvons le conceptualiser.

2. Toute âme fidèle craignant Dieu avec sagesse, dans la foi, et le siège de Dieu.
Le nuage représente la sagesse de l’esprit humain. Le trône représente la Foi.
En cultivant la foi et en élevant son esprit nous pouvons communiquer avec Dieu.

3. La profondeur du mystère de Dieu est incompréhensible pour les hommes, sauf pour que ce qu’ils comprennent quand la foi le leur révèle.
Est assis sur le trône un être humain rempli de lumière divine, laquelle le traverse et l’irradie par sa dévotion et par le respect qu’il a vis à vis de Dieu, sans vouloir se prendre pour lui.

4. Par la sagesse de Dieu le Père, grâce à l’amour de son Fils, a été programmé la perfection de tous les élus.
Le limon représente la noirceur des âmes. Les pierres précieuses représentent les vies de martyrs et de saints. Les perles représentent les innocents et les pénitents.

5. Exemple sur ce sujet dans l’Evangile.
Nous ne sommes pas dignes d’être appelés « fils » dans la mesure où nous n’écoutons pas notre « père spirituel».

6. Ce que signifie le limon boueux dans la poitrine, et pourquoi l’homme n’est pas méprisé par l’ange.

7. Parole d’Isaïe sur ce sujet.
Le fils réincarné favorisera l’ascension spirituelle de celles et ceux qui se rassembleront autour de lui (par un effet de résonance vibratoire), dans le respect des Lois Universelles et par leurs vertus. Les blessures seront soignées après pénitence car le fils réincarné les voit dans leur lumière d’origine par la puissance du cœur. Les élus (âmes sœurs et âmes frères) ascensionneront à leur tour marquant ainsi la fin d’un monde et le début d’un nouveau monde.

8. Parole de David.
Quand l’homme naît il est ignorant du péché. Dieu regarde avec bonté l’homme qui pratique le mal et le bien comme il regarde un élève.

9. Dieu le Père agit, organise et achève toutes ses œuvres par son Fils incarné en la Vierge depuis l’aurore.
Le grand cercle couleur d’or représente Dieu. Il est infini par sa grandeur, insaisissable, invincible.

10. Le cercle qui tourne.
Le cercle qui tourne représente les temps et les cycles. De l’est avec l’élévation vers Dieu, le nord pour la confusion du diable, l’ouest et le passage dans les ombres vers le sud pour l’illumination. Le dernier jour d’un cycle, qui est aussi le premier, marque un temps d’illumination où chaque élu est attendu.

11. La puissance de Dieu est plus profonde que l’homme ne peut le savoir ; pourquoi les anges louent Dieu.

12. Dieu est justice pénétrante, il est vrai et juste, sans changement.
La pierre représente l’impermanence, l’acier la justice divine, le feu la purification.

13. La vertu, la justice et le jugement de Dieu n’ont pas de limite qui puisse être saisi par l’intelligence humaine.
Dieu est infini dans sa puissance, sa justice et son jugement.

14. La chute du premier ange est de ceux qui étaient en accord avec lui : pourquoi, comment et où sont-ils tombés ?
En se détournant du fils de Dieu sur le dernier quart du cycle (le méridional), Lucifer n’a pas / n’aura pas rendu les honneurs à celui qui siège sur le trône (péché d’orgueil). En se détournant de lui, il s’est tourné / se tournera vers le mal et a entraîné / entraînera dans sa chute celles et ceux qui l’ont suivi. En même temps que leur chef, le diable, ils ont perdu / perdront leur lumière. Ainsi, Lucifer «a détruit en lui-même la beauté intérieure par laquelle il aurait dû être uni au bien».

15. Parole d’Ezechiel sur ce même sujet.

16. La gloire resplendissante que le diable a perdu par son orgueil a été sauvée par le secret du Père pour que soit faite une autre lumière.
Lucifer revient à Soi. Toutefois, il n’y a pas de plus grand crime que de s’assimiler à Dieu. Ainsi, il ne peut avoir de gloire. La lumière qui lui a été prise sera donnée à un enfant qui n’est pas encore né.

17. Le diable est tombé sans héritier, alors que l’homme est tombé en ayant un héritier.

18. Exemple de Goliath et de David sur ce même sujet.
Terrasser le dragon par la maîtrise de ses désirs, dans l’humilité et la dévotion.

Prophétie du Scivias 1024 481 sange

Prophétie du Scivias

Hildegarde de Bingen est une moniale bénédictine allemande proclamée docteure de l’Église (une des quatre femmes docteures) par le pape Benoît XVI en 2012. Une des plus grandes guérisseuses de son temps, Hildegarde est reconnue comme la première vraie phytothérapeute moderne. Mais c’est sur la prophétesse que cet article est dédié.

Le Scivias, un de ses manuscrits, est venu sur ma route à l’aube du solstice d’été 2024. Je me rendais à la même période à l’Abbaye Sainte Scholastique pour rejoindre des amis calligraphes. Comprenant que cette coïncidence n’en était pas une, j’entrepris d’étudier plus en détail cet ouvrage. Je poussais mes recherches jusqu’à découvrir une version digitalisée d’une copie du manuscrit du Scivias.
Pour moi, le Scivias est prophétique et je pressens qu’il concerne notre siècle. Aussi, il me parait intéressant de vous fournir mon interprétation de ces visions à commencer par le livre III de ce manuscrit.
Mes déductions ou conclusions se basent sur les pensées intuitives et les ressentis que j’ai éprouvé au moment de la la visualisation des illustrations du manuscrit ou de la lecture de sa traduction.

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LIVRE III

1

Vision 1

J’ai regardé vers l’orient, et voici que là j’ai aperçu une sorte de pierre d’un seul bloc, d’une largeur et d’une hauteur immenses, ayant la couleur du fer, et, au-dessus d’elle, un nuage brillant, et, placé sur lui, un trône royal de forme ronde, sur lequel siégeait un vivant

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2

Vision 2

Ensuite je vis, à l’intérieur de la circonférence du cercle qui émanait de celui qui siégeait sur le trône, une sorte de grande montagne unie à la racine de cet immense pierre sur laquelle, en même temps que sa nuée

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